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Lilas Qui ?

  • : Lilas Kwine
  • : Un blog pour souffler à contretemps qui passe, rire un bon coup et en reprendre un verre, évacuer les larmes pour les éco-recycler, tout ça dans des histoires parce beaucoup de mots pour pas dire grand chose c'est toujours mieux que rien.
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Lilas Quoi?

  • Lilas Kwine
  • Lilas Kwine aime les mots. Alors elle en fait des histoires pour surfers de l'imaginaire, voltigeurs de ciels d'orages, voleurs de siestes, palmiers de campagnes, poissons panés de la dernière pluie, clowns tachycardes. Et puis qui veut après tout
  • Lilas Kwine aime les mots. Alors elle en fait des histoires pour surfers de l'imaginaire, voltigeurs de ciels d'orages, voleurs de siestes, palmiers de campagnes, poissons panés de la dernière pluie, clowns tachycardes. Et puis qui veut après tout

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Lilas Où?

Faites tourner Folks

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Un rire de gourde, ça désaltère et c'est déjà bien.

1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 13:05

 

 

Mars_Monolith.jpg

 

 

 

 

 

 

sur ses hanches,

spectaculaire

le parfum refroidi

 

c'est ainsi qu'elle m'a eu

à l'artifice

d'un baiser

 

dans ses yeux

comme deux flèches

le désir inverti

 

- au vol des secondes mortes -

 

s'il faut étaler là

le gouffre

du silence

 

s'il faut se résoudre à

la promesse

d'un désert

 

s'il faut taire enfin

les notes sobres

anémiques

 

les voir muer lascives

en monolithe

amer

 

exécuter l'évidence

de ces mots

à demi

 

assoupis dans le carmin

perturbé

de l'onde

 

- sans toi, je ne sais pas -

 

je ne sais plus

marcher

je ne sais plus

sourire

 

j'exprime à peine

l'hiver,

j'entends à peine

l'été

 

je ne sais plus

martyre,

ni grandir,

ni rêver

 

 

 

parallèle aux temps clairs

traîne une peine

je le déplore

 

au vol des secondes, au vol,

mais en quels

bras?

 

dans le cyan de l'aube

je ne sais plus

dompter

 

gravir la dernière marche

qui m'emmène

vers toi

 

au vol des secondes mortes

je me ferai

violence

 

au vol des secondes mortes

un mot bref

suffira

 




 

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 12:47

 

 

tumblr_lyliofmDNd1qh2y85o1_500.jpg

 

 

oui, évidemment oui, pour demain

dès dix heures
neuf
six
dès tout de suite
et à quinze heures, j'aurai le mal de mer
peu importe


 
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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 17:33

 

 

Papier-froisse-copie-1.jpg

 

dans le crépuscule de lundi, 

qui tombe à pic
- tu es partie,
je pourrais me briser sur ton souvenir
ou cool me reposer sur les restes de nous
qui laissent traîner leurs ombres 
sur la moindre latte de cet appartement
et allongée là, guetter du coin de l'oeil 
la trace fébrile d'un sourire 
au bout de mes lèvres 
ou lisser du bout des doigts
nerveusement
l'angle froissé 
d'un certain trouble


 
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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 17:24

 


Bosch-Starter.JPG


 

 

j'ai dérobé sans bruit 

une vieille machine à pluie
j'en ai passé des nuits
à écouter les gouttes 
rebondir sur le toit
et son chant racontait
...
revêtir mon costume 
d'héroine clandestine
engager deux pas d'élan 
poings tendus loin devant
ordonner à tes côtés
les réveils soupirants
naviguer entre les éclairs, 
les ligoter, bel ensemble
à convertir en présent 
m'agenouiller devant 
la vue d'en haut
la vie de grenier
te faire choisir
comme les enfants
main droite main gauche
dans le dos t'offrir 
quelques jours pétillants
arrêter juste une fois
le slalom entre les éclats
tchin-tchin des verres sans fin, 
en fin de parcours se coucher
sous les toiles anonymes 
tout à coup l'impair
me collait à la peau
alors j'enclenchais le starter 
d'une vieille machine à eau
pour entendre la pluie
perturber mon sommeil 
pour entendre la pluie
dévaler la charpente
débarquer tranquille 
se laisser mourir là
sans regret sur les toits



 
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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 17:10



emeute.jpg





cette nuit avant de m'endormir, j'ai décalé dans le vaporeux oscillant

celui qui se pratique toujours sans s'annoncer
là, je mettais un coup de pied
dans la ruche du temps
toutes les secondes qui bourdonnaient à l'intérieur se sont tues d'un coup
je fermais les yeux sur une certaine réalité
et je pensais à mes lèvres collées aux tiennes, je te tenais proche et fort tu vois, 
mais on se voyait quand même 
parfaitement
je te distinguais avec clarté et certitude
et je t'agrippais les mains en guise de ponctuation à tout ce que je te racontais
sans rien dire,
sans un mot
parce que les mots n'avaient pas de sens, où n'étaient pas suffisants

simplement n'avaient pas lieu d'être

donc, avec toutes mes étreintes sur toi, des frôlements aux pressions capitales
je te racontais des heures durant (soit, plein de secondes empruntées à la ruche, mais la ruche en était blindée)
je branchais mon coeur en goutte à goutte - je le déversais entre nous, en débit constant
ça et mes bouleversements- comme l'émeute à l'intérieur danse avec le calme paisible de l'évidence
un de ces moments dans lequel on se noierait bien pour une durée indéterminée
et puis après, je t'invitais à sortir quelque part manger une glace avec plein de chantilly et même une cerise confite désuète sur le dessus ... Parce qu'on est pas des bêtes quoi. 

et je me suis réveillée

avec ça
mais tu n'étais pas assez là.  
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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 14:38

 

 

Playground_Closed_by_sullivan1985.jpg

 

 

 

Après les heures
les heures perdues
secondes brisées
en buées saoules
en quelques doutes
flanchent les bustes
en nuées floues
sombrent les coeurs
tremblent aux fenêtres
les gouttes d'ombres
de quelques êtres
cascadeurs
pleurs dévalant
sur le carreau
émancipé
de quelques leurres

Après les heures
temps de désordre
six degrés chargent
catalyseurs
en sueur moite
écorces lasses
les vains regrets
qui nous contemplent
le tac des ans
le poids des lueurs
cavalent en pleurs
au caniveau
de nos humeurs
de nos tombeaux 

 

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 18:04



240px-Kravmaga



Il ne peut y avoir, 
un peu plus de ces voeux
un peu plus de ces jeux
amoureux qui se meuvent

(Comme je te maudis mon Amour, 
de cette force,
qui me fit te désirer tant)
 
Car résident en ce lieu
trop de noeuds qui se nouent
et les liens lentement 
se délitent, meurent en nous
 
 (Toi qui jadis me ravis, 
à présent, s'enlise raide 
le couteau que tu tends.)





 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 12:57

 

 

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Le Testament 9, revue à vocation poétique, est sorti !


Au programme: Une entrevue de Daniel DARC, la poésie de STROFKA, Katsuji MAKURA, MÜ, Jacques SICRAD, Lilas KWINE, Franck MULLOR, Paul Antoine PZ, Yannis SANCHEZ, Hervé PIZON, les photos d'Ivan DMITRIEFF, les collages d'Emmanuelle MALATERRE et une nouvelle de Marie-Line MUSSET!


100 exemplaires numérotés. 


 
10 Euros (frais de port inclus)


 
Commandez-le vite chez Emmanuel RASTOUIL, Les Orangers A, rue Van Gogh, 83130 LA GARDE.

 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 14:31

 

 

 

photo-3.JPG

 

 

 

- Quelques nouvelles music-amicales -

Tom Souville vient de se rebaptiser Hauts-Fonds. Nous profitons de l'occasion pour sortir sous ce nom notre premier EP enregistré en mai dernier au studio Noize Maker (http://www.lenoizemaker.com/). 

Vous pouvez écouter et télécharger les chansons sur le bandcamp suivant: 

http://hauts-fonds.bandcamp.com/

Ou nous commander l'album (au prix de 8 euros) par mail à l'adresse suivante (thomas.souville@gmail.com)

Bonne écoute et à bientôt

Lilas 

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 10:00

 

 

 

 

chateau-de-sable

 

 

 

des toits je vois tomber
qui larmoie qui larmoie 
des toits je vois tomber 
l'orage carthaginois 

sans cesse les pétales 
d'un ciel moribond
enlacent mon regard
de leur chemin de croix

des toits comme une plume,
la pluie piaule et gémit
pleurant comme elle doit
sous l'oeil de la lune

des toits je vois chuter 
sur le château de sable, 
l'arène de nos sanglots
nos pugilats posthumes

comme tant de gouttes d'eau 
lentement se leurre l'émoi
reclus de nos enclos
échappé de nos draps

oh mon cadeau rêvé,
toi mon présent d'été...
m'as tu ravie pour mieux
d'entre mes doigts glisser

d'entre mes doigts tomber
d'entre mes doigts rouler
entre mes doigts glacées
les pierres précieuses de toi

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