Après les heures
les heures perdues
secondes brisées
en buées saoules
en quelques doutes
flanchent les bustes
en nuées floues
sombrent les coeurs
tremblent aux fenêtres
les gouttes d'ombres
de quelques êtres
cascadeurs
pleurs dévalant
sur le carreau
émancipé
de quelques leurres
Après les heures
temps de désordre
six degrés chargent
catalyseurs
en sueur moite
écorces lasses
les vains regrets
qui nous contemplent
le tac des ans
le poids des lueurs
cavalent en pleurs
au caniveau
de nos humeurs
de nos tombeaux