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Lilas Qui ?

  • : Lilas Kwine
  • : Un blog pour souffler à contretemps qui passe, rire un bon coup et en reprendre un verre, évacuer les larmes pour les éco-recycler, tout ça dans des histoires parce beaucoup de mots pour pas dire grand chose c'est toujours mieux que rien.
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Lilas Quoi?

  • Lilas Kwine
  • Lilas Kwine aime les mots. Alors elle en fait des histoires pour surfers de l'imaginaire, voltigeurs de ciels d'orages, voleurs de siestes, palmiers de campagnes, poissons panés de la dernière pluie, clowns tachycardes. Et puis qui veut après tout
  • Lilas Kwine aime les mots. Alors elle en fait des histoires pour surfers de l'imaginaire, voltigeurs de ciels d'orages, voleurs de siestes, palmiers de campagnes, poissons panés de la dernière pluie, clowns tachycardes. Et puis qui veut après tout

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Lilas Où?

Faites tourner Folks

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Un rire de gourde, ça désaltère et c'est déjà bien.

17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 23:21




Au pavé de nos traces
de trois pas écartés
écourtés de ta trace
je t'ai longtemps cherché
ne reste qu'une ville morte
fantôme sans dessein
vide bled que l'on atteint 
par le souvenir forcé
où déambulent nos voix
je t'ai longtemps cherché
           
trois pas en arrière
l'étalon de l'abcès
contrit là de nos lèvres
jamais crevé vraiment
tu courais devant moi
à rebrousse chemin
de l'exode d'une voie
feu le lien defunt
- pourquoi ? rien, 
rien.
 
j'observe la fuite démente
j'observe à reculons
j'observe mais à quoi bon, 
les restes d'une ville morte
fantôme sans destin
trois pas derrière moi
à l'abri d'une trêve
si tes illusions crèvent
n'était-ce là que du vent
aujourd'hui qui ne lève
chairs blêmes que l'on achève
que mon coeur refroidi
à coups d'amour naissant
 
je te hais, je te hais, 
non je t'aime, je ne hais
que l'été chrysanthème
d'une défaite forcée
je t'aime et tu m'achèves
à coups d'amour naissant
je t'ai longtemps cherché
entre deux parenthèses
tu demeures l'antithèse
du lien que tu défends
 
la rage au corps, 
le coeur au ventre, 
le ventre à terre, 
la terre au loin, 
la mise à pied, 
la mise au poing, 
pieds, et liés, 
je t'ai longtemps cherché
à l'horizon des rien
 
un appel tonne, atone, 
aphone d'une foi 
et ces cons qui s'enlacent
s'abusent autour de moi
lors ne savent-ils
que les amours trépassent
la passion n'a qu'un temps
qu'un autre amour achève
à coup de foudre 
naissant
les futurs absents
 
je renaitrai au timbre
d'une voix cristalline
au sourire émergeant
d'une foule opaline
la caresse dopamine
de fins doigts retroussés
sous les traces salines
d'un amour décimé 
dessiné au coutelas
creusant profond mes chairs
je t'ai longtemps cherché
je t'ai longtemps cherché
 
je t'ai longtemps cherché
mégots cadavres au sol
fumées nègres hyperboles
silences longs enrayés
auréoles recourbées
j'ai tant à partager
je t'ai longtemps cherché
 
ô je te cherche encore
loin des amours naissants
carbonisés d'avance
le sentent-ils déjà? 
le savent-ils encore ? 
ces futurs amours las
ces jeunes amours fuyants
aux ex regards absents
des amours débutants
je t'ai longtemps cherché
je t'ai longtemps cherché
je t'ai longtemps cherché




 
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