Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Lilas Qui ?

  • : Lilas Kwine
  • : Un blog pour souffler à contretemps qui passe, rire un bon coup et en reprendre un verre, évacuer les larmes pour les éco-recycler, tout ça dans des histoires parce beaucoup de mots pour pas dire grand chose c'est toujours mieux que rien.
  • Contact

Lilas Quoi?

  • Lilas Kwine
  • Lilas Kwine aime les mots. Alors elle en fait des histoires pour surfers de l'imaginaire, voltigeurs de ciels d'orages, voleurs de siestes, palmiers de campagnes, poissons panés de la dernière pluie, clowns tachycardes. Et puis qui veut après tout
  • Lilas Kwine aime les mots. Alors elle en fait des histoires pour surfers de l'imaginaire, voltigeurs de ciels d'orages, voleurs de siestes, palmiers de campagnes, poissons panés de la dernière pluie, clowns tachycardes. Et puis qui veut après tout

Anthologie-po-sie-gehess-edition.jpg

Lilas Où?

Faites tourner Folks

Share |

Un rire de gourde, ça désaltère et c'est déjà bien.

9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 11:56

 

 

borderline.jpg

 

 

De ce temps borderline coulant à l’emporte pièce
je n’emmène que la faim d’une trop courte sieste

Pourvu que l’essence ne s’écoule qu’à raison
l’absence devient lasse d’esquiver le couteau

Et le vin de ce mess m’enivre à demi-mot
comme le parfum se dresse de sa main à ma peau
Et les poils se redressent, escalade contiguë
se balancent à l’Everest sur le fil de sa vue

Que me valent les honneurs d’une longue avenue
quand les gorges déglutissent la traînée de cigüe

oh  les gorges déglutissent ce qu’elles peuvent
de ces autres
oh  les gorges déglutissent ce qu’elles peuvent
de ces autres

Comme le chagrin enlace de ses membres urticants

la faiblesse me lance, bout de la chaîne en suspend

Dans mes veines crève la bile des anciens combattants
ce que j’offre touche au  doute d’un passable émouvant

Ce que j’offre, tu n’effleures que l’ombre qui s’étend
le présent contagieux d’un doute qui se rend

Pourvu que l’absence ne s’écoule qu’à raison
l’existence devient lasse d’esquiver le couteau

Oh  les gorges déglutissent ce qu’elles peuvent de ces autres
Oh  les gorges déglutissent ce qu’elles peuvent de ces autres

Partager cet article
Repost0
6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 10:33
impasse-st-denis.jpg



Je me suis perdue dans tes yeux
je me suis pendue à tes lèvres
dessaisis de ces mots filigranes
aux regards errants à l'équerre

Le temps frottait et repassait
sous le diamant de nos atours
les mélodies en contrepoint
à contretemps de nos retours

Je me suis perdue à quelques yeux
compromis tant de grave à dessein
tu étais tout ce que réclamait mon âme
et mon âme alors émergeait de l'ombre

Je me suis pendue à tes rêves
ne clame pas qu'en cet instant
tu ne penses à moi en ces lieux
comme je songe à toi au présent

Et tout mon corps en flamme
réclamait de tes reins
l'avenir n'est qu'un leurre
glissant entre nos mains
Partager cet article
Repost0
30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 08:48

 

 

narcolepsie.jpg

 

 

 

Elle fait tomber ses boucles au sol

Elle laisse traîner les sons phanères

Une nuit malade ce soir s'annonce

Son non ce soir sourde à l'oreille


Un triste ciel d'abîme

Un pauvre jour de houle

Un pauvre jour s'abîme

Dans les parfums de foule


Un triste ciel marine sous les ondées de suie

Ondulent en gouttes de soie valsant à l'air gris

Elle échoue ses phanères en présent somnifère

Au bord des lèvres fane un baiser juste éclot


Un pauvre jour décline

Un pauvre jour périt

Un pauvre jour déprime

Ne réclame que minuit

Partager cet article
Repost0
23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 09:03

 



ombre-sur-visage.jpg



Sais-tu ce qu'est l'ombre sur ton visage...

c'est la peine et la lame
pénétrées en ton âme
la désillusion installée
par le blanc de l'instant
c'est la peine en ton sein 
pénétré par le drame
la torture que tu as
consenti librement

c'est le sillon de peu
raviné par les peurs
et le coeur déchiqueté
ne sait plus s'il bat
au vide de l'absence
au creux de tes joues
le neutre se fendille
l'impassible décroît

au sombre qui s'étend
la doublure trépasse
lors le masque tombe
et se brise sans fracas
si fugace, rien ne passe
au néant des pupilles
rengaine l'inquiétude
nul ne note, nul ne voit

c'est le masque figé
qui tombe et s'évapore
si fugace que nul autre
ne te sait mise à nu
dégaine ta quiétude
à l'exception de moi
alors que passe l'ombre
au seuil de ton image...

Partager cet article
Repost0
20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 18:49

 



02042010036-1--2-.jpg




Dis moi où tu cavales
au dédale des éclipses
indique moi la brèche
n'approche pas si près

D'un endroit de verre
d'un envers carcan
d'un endroit à revers
quelques vers défiants

Trente degrés de lune
à des lieux de ce temps
sous la pierre des lacunes
sous le poids des rancunes

Tu veux savoir...

Il y a la plaine, il y a la dune
des nuits rebelles de fortune,
des volets de bois verts 
des rangées de sarments 

Des plates-bandes où
renaissent l'été, l'hiver
le printemps, et meurent
les automnes navrants

Une closerie bardée de lierres
pour la causerie, pour la colère
pour l'amnistie, pour la dérape
sans la rumeur, sans les repères

Des bassins ombrageux
des stupeurs de traverse
des casemates de biais
où se logent les retraites

Des griffes enfoncées
sur les sourires à blanc
les résistances narguées
de tant de battements

Celles qui piaulent
quand je ris aux éclats
aux urgences gémissantes
les mots restent sans voix

Celles qui ne s'envolent
jamais, j'aspire à la paix
les pensées métronomes
qui empêchent l'apnée 

C'est le ciel qui se meurt
c'est le coeur qui gémit
dans la nuit atomique
flambe à l'agonie

Il y a les colères
sombrant en surface
il y a les cicatrices
stagnant en crevasse

Les espaces déviants
aux rictus déments
la fêlure, la folie
les fantômes assoupis

La saison désespère
à l'effroi de l'ennui
la saison disparaît
sous le rideau de pluie

 

Tu voulais savoir...

 

Partager cet article
Repost0
16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 16:19

 



02042010038.jpg



Et le feu, et l'éclat et le froid de la lame

Vides les sacs gonflés de ce trop-plein

Ivres les heures, en vie diable au corps

Déviée délicate la déviance de l'humeur

Et l'errance court la quête incandescente

Nargue, argue, coupe, arque, et hurlante

Consumée la sueur à fleur de peu de peau

Enivrée de tout ce qui nous reste du Beau

 

Partager cet article
Repost0
13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 17:53

 


Voie Lactee



Le jour déboule 

dans la courée

où s'éveille
une belle oubliée

Lilas en fleurs

sur le pavé

sonne le glas 

d'un passager

J'opère l'aller-retour

de l'aube à l'été

d'une vie de nomade

où réside le vent

Des jours, des nuits
à l'étoile filante
la vie et la paix

ici se rassemblent

Je suis l'envoûtée
aux portes du ciel

perdue dans le clair
de la voix lactée

J'opère le détour
de la nuit à l'été

sans manquement

au désordre établi

J'entame le détour 

du levant à l'été

d'une vie de nomade

où réside l'envie 

 

Partager cet article
Repost0
13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 13:12

 

 

mains-2.jpg

 

 


... En bas de chez toi...


Pause au portail, en bas de chez toi.

Ne plus chercher d'explications futiles pour apaiser le doute hostile.
Cesser de creuser la terre des remords à la force des regrets.
Déterrer les détails sordides d'un passé inexistant; et puis quoi encore?
Reculer, un argument qui ne tient pas la route. Question d'honnêteté envers soi.
Balayé par la tempête, le côté fragile.
Cette envie persistante qui martèle les tempes.
Chercher vaguement une raison d'en rester là.
Ne pas y croire suffisamment. Fallait s'y attendre.
Rigoler du bout des lèvres.
Pas vraiment une lutte à la régulière.
Rien qui n'adhère suffisamment aux conclusions d'une certaine façon d'être
Ressentir, exister, aimer, jouir, partager, transpirer, crier, vivre, mourir.
Chaud-froid. Brasier.
Culpabilité en post-it de pacotille qui se décolle tranquille du mur de l'attente.

Encore une minute juste pour voir si...

La fraicheur du soulagement à l'ombre d'une hésitation, même pas.
Que dalle à l'horizon. Arrêter de se foutre de sa propre gueule.
Lever le bras. Temps mort.
Rien de complexe. Deux solutions.
Une seule valable là maintenant.
Pas vraiment de désespoir. Plus assez à boire.
Un peu trop déroutée pour saisir la certitude aveuglante.
Y voir plus clair au travers d'une absence mais l'espace de deux secondes.
Droite, gauche, piétiner.
Comprendre enfin qu'il ne reste rien.
Rien d'autre à faire dans cette affaire.

Sonner.


... Et puis là-haut...


Silences, rien que silences
diagonale des regards
souffles inconstants...

Laissée là en bas
la trace d'un détour
sur la pointe des pieds
avancer jusqu'à toi
ramper même
s'il fallait vraiment
engager le premier
et le dernier pas
pour ce que ça vaut

Ceindre mes empreintes
d'une parenthèse pudique
troublante comme
ton sourire hésitant
ta taille fine bientôt
entre mes doigts roulant
cheveux au vent
tous ces chemins
entre deux arpentés

Regards, rien que regards
diagonale des silences
en aparté d'une certaine absente

Recouvertes les heures de la nuit
du voile de l'étrange sentiment
jusqu'à la tiède matinale
n'appartenir qu'à soi
atténuer les fraîcheurs
plafond bas des réalités
à l'aubade d'un émoi
à l'abandon des étreintes
d'une jeune éternité
n'exister que le temps

le désir palpitant
le désir palpitant
le désir palpitant

Et mon corps ancré là
alors avance, avance
déshabille moi
ôte moi
lentement, lentement
la dernière dérobade
doucement, comme ça...

Frôlements, rien que frôlements
verticale des vertiges
les regards gémissants 


...Juste après...


Je crois bien
que ce qui c'est passé
est à rechercher encore

Je crois bien que
ces deux corps sont
fait pour s'enlacer

Je crois bien que
la peur n'est rien
à côté de ce désir hardcore

Regarde moi encore,
résiste moi jusqu'à n'en
plus pouvoir à présent

que j'implose et explose

 

 

Partager cet article
Repost0
11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 22:05

 

 

off.jpg


Le doute
à l'ombre
rampe
et redoute
les défaites
A la langue
colle l'aveu
un voeu
croisé
entre mes doigts
A l'ombre
le doute
rampe
et déboute
les retraites
entre mes doigts
cloitré
s'attarde
un voeu
pieux

 

Partager cet article
Repost0
7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 20:10

 




vie.jpg




J'aime, j'aime
le spleen acide
après les longs élans
et tous ces souffles assoupis
passée la petite camarde
et tous ces mots endormis
en lisière de l'automne
ces regards circonscrits
à la faveur d'un scopitone
et l'orage raide qui tonne
dans le ciel électrique
les diaphragmes qui capitulent
dans la brèche de l'éclair
et ces hivers qui rongent
la froidure des corps
et ces mémoires qui pansent
les absences pacifiques
et ces instants volés
à la croisée des chemins

Tu vois, tu vois
après la mort, il n'y a rien
qui vaille
d'attendre le train
après la mort il n'y a
rien

J'aime, j'aime
le spleen collant
après les lents envols
et l'inconfort post détournement
et la solitude des foules si lasses
les silences lourds
passés tes gémissements
et l'arrêt au port qui suit
tous les transports
et les assiettes vides
et les ventres plein
et les yeux avides
avant le festin
et le fiel, et le miel
et les grains de sel
essaimés dans ma vie
et la douceur saumâtre
que tu jettes 
en fin de partie
entre deux apartés
aux confins du mercredi


Tu sens, tu sens?
après la mort, il n'y a rien, non
rien qui vaille de vivre en vain
après la mort il n'y a
rien

 

Partager cet article
Repost0