allongées sur l'herbe sèche, deux silhouettes se confondent au silence;
Est-ce qu'on aurait même du essayer,
Un rire de gourde, ça désaltère et c'est déjà
bien.
If I had a lover
I' d do all one
would await from me
If I had a lover
If I had two lovers
One day I'd be wise in order
to be so bad the day after
If I had two lovers
but I have no lover anymore
they left me for their owns
they left me for their owns
If I had three lovers,
(One) in my jacket,
(the other) in my hand,
(the third) in my heart
If I had three lovers
If I had four lovers
I'd play funny games in
those places they like to be
If I had four lovers
but I have no lover anymore
they left me for their owns
they left me for their owns
If I had five lovers
I'd buy four new phones ,
but need no money at all
If I had five lovers
If I had six lovers
I'd have sex everyday
once a day but on Sunday
If I had six lovers
but I have no lover anymore
they left me for their owns
they left me for their owns
but I have no lover anymore
cause now they left,
and I'm on my own
Parfois Rapace
lorsque tes bras m'enlacent
stagnent en seule place
les vasoconstrictions
pliée sous l'empois de nous
je me voudrais alchimiste,
je répandrais le dissolvant
annulant tous les restes
d'une morte saison
Parfois, lorsque la nuit brune
m'enlève aux états statiques
des sourires délicats
pesanteur étalée
sous la voûte dalmatienne
je voudrais juste mourir,
envoyer sur le carreau
ce vieux réflexe archaïque
qui m'enchaîne au jeu de toi
qui m'esseule, perte de quoi...
C'est le chagrin qui ronge
tous les états latents
conclusion d'un sourire las
aux espaces débutant
je voudrais juste pour cette fois
lâcher l'expiration ultime
bloquer le souffle liminaire
apercevoir les soubresauts
du va et vient qui s'amenuise
s'épuise et finit par se pendre
aux extrêmes cardinaux
Arrêter d'un coin de drap
mortuaire ces émois
sous la pluie radicale
d'un destin ordinaire
flinguer l'emploi des nous
et remonter les traces
de l'abandon qui passe...
tu ne vois donc pas
les rasoirs pleuvent autour de mon cou
quand l'empreinte des morsures
ne s'y meuvent plus du tout ...
Parfois Rapace
lorsque tes bras m'enlacent
ne laissent place
qu'aux vasoconstrictions
je voudrais tant diluer
à l'acide épatant
les restes d'une saison
consommée depuis longtemps
En attendant le crépuscule dérivant à l'Hudson
en écoutant la nuit chuter là sans un cri
en décomptant les lattes sur un pont hyperbole
avoir les dents qui claquent,
- dérivées du hasard -
asseoir le temps qui craque, comme le givre en éclats
jouer avec la brume s'évaporant au silence
s'empourprer au devant
entendre battre les tempes
de tant d'éloignement, de tant d'éloignement...
Tête haute, coeur à droite, bien calé sous les doigts
à quelques kilomètres de ciel
les seigneurs verticaux n'en peuvent plus de grimper
de dépit tracent la route de la terre jusqu'aux toits
lors je cherche les rebours qui me ramènent à toi
Elle a des idées canicules
virevoltant en plaies funambules
elle a les idées de travers
criblant les bouges par devers
Elle rêve d'idées somnambules
aux ventricules réverbères
aux longs sommets ridicules
ce vieux vertige montgolfière
Une respiration éther
atmosphère de brûlot
l'amertume par défaut
fait tomber les colères
Fin crachin de courroux
turbulence de ghetto
décimée par la faux
l'infortune grabataire
De ce temps borderline coulant à l’emporte pièce
je n’emmène que la faim d’une trop courte sieste
Pourvu que l’essence ne s’écoule qu’à raison
l’absence devient lasse d’esquiver le couteau
Et le vin de ce mess m’enivre à demi-mot
comme le parfum se dresse de sa main à ma peau
Et les poils se redressent, escalade contiguë
se balancent à l’Everest sur le fil de sa vue
Que me valent les honneurs d’une longue avenue
quand les gorges déglutissent la traînée de cigüe
oh les gorges déglutissent ce qu’elles peuvent
de ces autres
oh les gorges déglutissent ce qu’elles peuvent
de ces autres
Comme le chagrin enlace de ses membres urticants
la faiblesse me lance, bout de la chaîne en suspend
Dans mes veines crève la bile des anciens combattants
ce que j’offre touche au doute d’un passable émouvant
Ce que j’offre, tu n’effleures que l’ombre qui s’étend
le présent contagieux d’un doute qui se rend
Pourvu que l’absence ne s’écoule qu’à raison
l’existence devient lasse d’esquiver le couteau
Oh les gorges déglutissent ce qu’elles peuvent de ces autres
Oh les gorges déglutissent ce qu’elles peuvent de ces autres